Comment bien vieillir et mieux vivre les crises de vieillissement ?

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Pourquoi l'avancée en âge est-elle parfois synonyme d'angoisses ? 

Nous sommes tous voués à vieillir. Cependant, cette notion abstraite lorsque l'on est jeune, devient nettement plus concrète avec l'âge. Plusieurs signaux nous le rappellent : le corps qui se raidit, la perte d'êtres importants, le regard de la société ...  

Si l'avancée en âge n'est pas un secret, pourquoi est-ce parfois si difficile à accepter ? 

Lorsque le curseur du temps qui passe se décale sur celui du temps qui reste, il est nécessaire de procéder à un réajustement. C'est une période de bilan un peu incontournable et le sens de la vie se pose. D'un point de vue identitaire, l'homme se confronte à une diversité de formes qui, bien que plus riches, peuvent bouleverser : devenir parent, grand-parent, enfant de parents vieillissants, retraités, séniors ... 

Certaines personnes peuvent vivre des creux, que l'on nomme des "crises", difficilement. Ces étapes de la vie nous confrontent à nous-même, à notre rapport aux autres, à notre parcours de vie, à nos projets passés et futurs ... et le sentiment d'échec peut prédominer.  Cependant, ces crises en cours de vie ne sont-elles pas plutôt des transitions  ? 

La société tend à imposer certains passages de la vie, comme des étapes importantes et cette mue est très intéressante. Les personnes disposent d'un nouveau jeu avec lequel elles peuvent répondre à leurs pulsions de vie et être en alignement avec ce qu'elles sont vraiment. Elles peuvent s'autoriser à affirmer plus leurs désirs, assumer davantage leurs erreurs et à s'ouvrir vers de nouveaux projets. C'est un temps pour faire le point et le bilan à un instant T de la vie. Il faut pouvoir revoir ce qu'on a fait (ou non) et ne pas avoir de regrets. Certains âges sont plus propices pour se libérer des loyautés sclérosantes. Il faut être à la fois prêt à se saisir de l'opportunité de ce bilan (pour ouvrir le champ de possible), disposer de la maturité nécessaire pour enclencher des changements et avoir l'énergie suffisante pour entreprendre des projets.

Evidement, tout le monde ne fait pas de crise, bien que ce soit fréquent, et ces passages peuvent être plus ou moins marqués et bruyants selon les personnes. Ceci, notamment en fonction du parcours de vie et des pans divers et variés non explorés. 

Comment les hommes et les femmes vivent-ils la crise de la cinquantaine ? 

L'une des périodes les plus retentissante est l'arrivée de la cinquantaine, la grande période des "et si".  Durant les 50 premières années de sa vie, les individus se positionnent vers l'acquisition matérielle tandis que les années suivantes sont plus spirituelles. Durant cette étape, généralement, les enfants s'envolent, on parle du syndrome du nid vide. Les parents n'ont plus besoins de s'imposer leurs propres règles, d'être un modèle pour leur progéniture et ont moins de charges mentales. C'est un moment où ils sont face à eux et à l'univers. Cette période permet de reconnaitre ce dont on est capable et d'accéder à notre réalité. Cela peut se traduire par un puissant ressort d'actions. On peut ainsi être saisi de ne rater pas ce qu'il reste à vivre. 

Bien que ce soit propre à chacun, il y a des motivations qui peuvent être généralisées. Pour les femmes, avec cet âge coïncide souvent la ménopause. Cet incapacité de reproduction peut faire résonner en elles, un sentiment d'indésirabilité et pour celles qui n'ont pas pu avoir d'enfants, il est parfois temps de l'accepter et d'en faire le deuil.  Quant aux hommes, ceux qui traversent des crises ont tendance à vouloir se raccrocher à leur jeunesse et à vouloir tester leur pouvoir de séduction ou de virilité pour se rassurer. Enfin, le fait de se retrouver seul avec son partenaire de vie implique des réajustement pour s'adapter au mieux à ces nouvelles conditions de vie (pour le couple et pour soi). Il est parfois nécessaire de trouver des moyens d'accomplissement personnels et professionnels. 

Quels sont les signes annonciateurs d'une crise ? 

Cette démarche pour soi a des effets ricochets sur ceux qui nous entourent. Certaines personnes vont manifester une crise à travers : 

  • un désintéressement de leur entourage (conjoint, proches familiaux et amicaux) 
  • une démotivation accrue pour les activités habituelles professionnelles et extraprofessionnelles
  • un sentiment flottant de mal-être 
  • une volonté de changement radical physique
  • le démarrage de nouvelles activités ou de projets multiples 
  • des comportements et de consommations à risques 

Comment sortir de cette impasse ? 

La vieillesse correspond à une certaine sagesse et doit être respectée. Alors que faut-il faire pour maintenir un enthousiasme de vie intact et quels sont les moyens pour vieillir au mieux, bien que ce soit polymorphe ?

Il y a plein de solutions à la portée de tous, en ayant une hygiène de vie physique et psychologique meilleure : 

  • Dédramatiser. Le bonheur est à l'instant présent et il ne se reporte pas, car ce que nous sommes en train de vivre maintenant ne se reproduira jamais
  • Reconnexion : se retrouver soi-même et développer des aspirations inachevées (instrument de musique, écriture, pratique sportive, artistique  ...). Ces activités procurent du bien-être et s'inscrivent parfois dans des démarches collectives. Il faut cependant parfois s'éloigner des modèles que l'on a, pour se lancer 
  • Prendre de la distance avec les charges mentales : parents vieillissants, obligations financières ... 
  • Sociabilisation : Être accompagné par un professionnel ou des proches avec lesquels on se sent libre de pouvoir s'exprimer sincèrement et sans jugement
  • Alimentation : il est important de fournir à notre corps les nutriments dont il a besoin pour bien fonctionner. A ce titre, rien ne sert de faire des régimes à répétition ou de se priver excessivement
  • Veiller à un mode de vie sain : éviter la consommation de tabac, d'alcool, de médicaments injustifiés ou de toute substance nuisible à notre santé 
  • Pratiquer une activité physique : plus on pratique du sport par jour, mieux on se porte. Le corps n'est pas fait pour être assis. Il faut faire davantage que ce qu'on fait habituellement

Vieillir n'est pas un naufrage, détendons-nous ! 

Nous sommes tous le "vieux" de quelqu'un. Suivant la situation où nous sommes, la réalité est plus frappante à certains moments. Pour se détendre et prendre un peu de distance sur le temps qui passe, nous vous recommandons Never Old (jamais vieux). Ce concept est justement là pour apporter un peu de légèreté et d'humour sur ce sujet. Ces créatrices, Anne et Charlotte, luttent quotidiennement contre l'âgisme ordinaire. Pour ce faire, elles proposent du contenu drôle et instructif, à travers des publications sur leurs réseaux sociaux et une lettre d'information. En parallèle, elles proposent également des coachings pour être bien dans sa tête et son corps. 

Parce qu'avoir 30 ans dans sa tête et 75 ans à ses hanches, en ayant 50 ans, c'est possible 

Savez-vous que nous avons trois âges ? L'âge chronologique, physiologique et ressenti. L'âge chronologique n'a finalement d'importance que celle qu'on lui accorde.

Prenez soin de vous !  

L'équipe Bio center 

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